Notre équipe étudie depuis de nombreuses années la biologie des cellules vasculaires dans le contexte de l'infection et de l'inflammation, ou le cancer. Un large éventail d'agents pathogènes cible directement les cellules endothéliales périphériques et cérébrales. Parmi ceux-ci, Neisseria meningitidis (méningocoque) reste une cause majeure de deux maladies rares mais dévastatrices, la méningite et une forme grave de septicémie (purpura fulminans). Nous avons développé des approches interdisciplinaires pour élucider le réseau complexe d'interactions et stratégies développés par cette bactérie pathogène pour coloniser la vascularisation de l’homme et accéder au cerveau. Nous analysons les événements moléculaires et cellulaires qui conduisent au dysfonctionnement vasculaire, à la thrombose, à la défaillance d’organes et à l'échappement immunitaire de cet agent pathogène. Nos travaux originaux ont conduit à la découverte de composés thérapeutiques innovants contre les infections invasives à méningocoque. Nous avons également mis en évidence un nouveau mécanisme de régulation allostérique de l'activité du récepteur tyrosine kinase ErbB2/HER2, impliqué dans 25-30% des cancers du sein, et identifié de nouveaux inhibiteurs de HER2. Nous définissons actuellement de nouveaux biomarqueurs diagnostiques et pronostiques pour les cancers du sein HER2-positifs, et nous développons des approches thérapeutiques innovantes pour lutter contre les mécanismes de résistance aux thérapies actuelles.