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L'immunité adaptative contre l’IVU ne prévient pas les récidives et la BCG thérapie ne protège pas toujours les patients atteints de cancer de la vessie. Ceci pourrait être amélioré par l’immunothérapie, cependant nous devons mieux comprendre le microenvironnement de la vessie dans le contexte de la maladie.
Le microenvironnement immunitaire tumoral est un déterminant essentiel de la réponse à l'immunomodulation. Identifier les individus qui ne répondront pas au traitement permettrait aux urologues d'utiliser des approches alternatives pour traiter les patients et permettrait d’obtenir de meilleurs résultats. Dans certains cancers, les macrophages contribuent à l'éradication de la tumeur, ou à l'augmentation de la croissance tumorale ou des métastases en fonction du microenvironnement tumoral. Nous avons montré qu'au moins deux sous-ensembles de macrophages résident dans les vessies naïves (de souris) et qu’ils ont des fonctions différentes dans l'infection de la vessie.
Les cellules T sont également essentielles pour la protection à long terme contre la récidive tumorale et leur activité peut être entravée par les macrophages associés à la tumeur. Nous avons montré que les cellules T spécifiques de la tumeur infiltrent mieux les tumeurs chez les souris mâles que chez les femelles.
Afin de vérifier si les macrophages et les populations de cellules T permettent de prédire la réponse à l’immunothérapie pour le cancer de la vessie, nous identifions les populations de macrophages et de cellules T résidents et infiltrés, et nous corrèlerons ces données avec les caractéristiques cliniques afin d’établir des relations entre ces populations et les facteurs de risques établis pour le cancer de la vessie, tels que le sexe et l’âge, ainsi que la réponse aux thérapies chez les patients.