Comment les différences d’immunité entre les sexes influencent-elles l'issue de la maladie ?

Ingersoll illustration projet 2 différences d'immunité entre les sexes et maladie

Projet

Étant donné les différences entre les sexes en matière d’IVU (Infection des voies urinaires) et de cancer de la vessie, il est essentiel de déterminer l’influence du sexe sur l'immunité de la muqueuse vésicale. Les femmes sont plus sensibles à l'IVU, mais l’IVU masculine est plus grave. Nous avons développé un modèle d'IVU et comparer directement l'infection dans les deux sexes. Les souris mâles et les souris femelles traitées à la testostérone restent chroniquement infectées, avec une expression de cytokines et une infiltration de cellules immunitaires innées abrogées. Les femelles non traitées résolvent l'infection et sont plus enflammées que les mâles, avec des niveaux élevés d'IL-17. La neutralisation de l'IL-17 abolit la résolution chez les femelles, révélant ainsi une cible thérapeutique, façonnée par les différences entre les sexes.
La variation des niveaux d'hormones sexuelles détermine probablement l’efficacité de la réponse à l'IVU. Nous évaluons l'impact d'autres hormones, comme les œstrogènes, et de suppresseurs de la signalisation hormonale cliniquement pertinents. Nous utiliserons des souris déficientes en récepteurs hormonaux spécifiques, pour tester l'impact de la signalisation hormonale dans la vessie ou sur des populations de cellules immunitaires définies. Pour étudier cette relation et générer des données qui soutiendront des thérapies visant à moduler les niveaux d'hormones chez les patients, on mesure ces niveaux dans des échantillons de plasma provenant de la cohorte de donneurs sains MI et de la cohorte i-Share de patients atteints d'IVU aiguës et récurrentes, puis nous intégrerons ces niveaux dans un modèle avec les réponses cytokiniques et transcriptomiques dans les échantillons stimulés. Notre objectif final est de développer des modèles ex vivo et in vitro pertinents pour tester l'influence des hormones sexuelles sur la muqueuse vésicale et son interaction avec les pathogènes.

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