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Stimuler la régénération craniofaciale endogène est nécessaire pour traiter les lésions tissulaires graves et éviter le recours à la transplantation osseuse et les potentielles complications cliniques associées. Il est donc essentiel de réussir à promouvoir une dédifférenciation cellulaire contrôlée afin d'augmenter la plasticité cellulaire et d'améliorer la réparation des tissus craniofaciaux.
La plupart des os craniofaciaux dérivent des cellules de crêtes neurales crâniales, une population qui redevient transitoirement pluripotente au cours du développement. Mes observations préliminaires suggèrent que les dérivés issus des cellules de crêtes neurales crâniales conservent le potentiel d'inverser la différenciation cellulaire pendant la régénération mandibulaire post-natale.
Les mécanismes de régulation transcriptionnelle qui stimulent ce processus pendant la régénération de la mâchoire inférieure restent inconnus.
Pour déchiffrer les mécanismes qui favorisant la régénération de la mandibule, nous caractérisons l'origine spatio-temporelle des cellules qui réactivent les programmes de pluripotence pendant la réparation des tissus en utilisant l'imagerie multiphotonique in vivo. Nous caractérisons également leur identité moléculaire par des méthodes d’analyse de transcriptomique et d'accessibilité de la chromatine.
L'ensemble de ces travaux permettra d'élucider les mécanismes moléculaires capables de stimuler la régénération mandibulaire et ouvrira de nouvelles stratégies pour manipuler ces programmes afin d'améliorer la réparation des tissus craniofaciaux.