Florence Niedergang, directrice
Florence Niedergang est une experte, internationalement reconnue, dans le domaine de la phagocytose. Elle dirige l'équipe "Biologie des Phagocytes, Infection et Immunité".
Florence Niedergang a étudié la biochimie et l'immunologie à l'ENS Cachan et à l'Université Paris Diderot. Elle obtient son doctorat en 1997 pour des études sur l'activation des lymphocytes T à l'Institut Pasteur. Avec le soutien financier des fondations ARC et EMBO, elle effectue un post-doctorat à l'Université de Lausanne (Suisse) où elle étudie le rôle des cellules dendritiques et des macrophages dans l'absorption et la survie des bactéries dans l'intestin. En 2001, elle est recrutée chargée de recherche CNRS à l'Institut Curie pour disséquer les mécanismes moléculaires de la phagocytose dans les macrophages. En 2005, elle rejoint l'Institut Cochin en tant que chef de groupe, financée par des programmes émergence du CNRS (ATIP) et de la Ville de Paris. Son équipe s'intéresse aux mécanismes de clairance et d'activation des cellules phagocytaires, tant dans des conditions normales que pathologiques telles que les infections virales.
Florence Niedergang est auteure de 67 publications, 6 chapitres de livres et 3 brevets. Elle est membre du conseil scientifique de l'Institut des Sciences Biologiques du CNRS (INSB), co-coordinatrice du Nœud Paris Centre de l'infrastructure nationale France BioImaging, co-directrice du GDR AQV ('Approches Quantitatives du Vivant'), co-directrice de Microb'UP, "Institut Hors Murs Microbiologie", Université Paris Cité et présidente de la Société Française de Biologie Cellulaire.
En 2017, elle est élue directrice du département " Infection, immunité et inflammation ". En 2022, elle est nommée directrice de l'Institut Cochin.
Sophie Vaulont, directrice adjointe
Sophie Vaulont est directrice de recherche INSERM, auteure d'avancées majeures sur la régulation de l'homéostasie du fer. Elle est directrice scientifique adjointe de l'Institut Cochin.
Sophie Vaulont a étudié la biochimie, la biologie moléculaire et la physiologie à l'Université Pierre et Marie Curie. Elle obtient son doctorat en 1987 dans le laboratoire du Pr Axel Kahn à l'Institut Cochin et est recrutée chargée de recherche à l’INSERM en 1988. En 1994, elle rejoint le laboratoire du Professeur Martin Evans (Wellcome CRC, UK) pour une année sabbatique afin d’améliorer ses connaissances sur l'ingénierie génétique de la souris. Pendant deux mandats consécutifs, 2010-2013 & 2014-2018, elle dirige, avec Benoit Viollet, une équipe à l'Institut Cochin étudiant les mécanismes moléculaires permettant le contrôle du métabolisme énergétique et de l’homéostasie du fer. L’équipe a identifié les rôles de l'hormone régulatrice du fer, l'hepcidine, ainsi que celui de l’AMPK, la protéine kinase activée par l'AMP, un senseur du statut énergétique dans diverses conditions physiopathologiques et a pu évaluer l’utilité et l’efficacité de ces molécules en théranostique.
Lauréate de plusieurs prix, Sophie Vaulont est élue membre de l'International Society of BioIron en 2005, dont elle reçoit le prix Marcel Simon 2005 pour la découverte de l'hepcidine. Elle est auteure de plus de 135 articles, 2 brevets et plusieurs chapitres de livres, éditoriaux et articles de synthèse. Elle est nommée membre du Comité Scientifique Spécialisé (CSS) 3 INSERM de 2016 à 2021.
De 2012 à 2017, Sophie Vaulont est directrice du département Endocrinologie, Métabolisme et Diabète (EMD) de l'Institut Cochin. En 2017, elle devient directrice adjointe de l'Institut, d’abord au côté de Pierre Olivier Couraud, et depuis janvier 2022, de la nouvelle directrice, Florence Niedergang.
Catherine Postic, directrice adjointe
Catherine Postic est directrice de recherche CNRS.
Catherine Postic a obtenu son doctorat en Physiologie et Physiopathologie à l'Université Paris Diderot en 1993. Elle a réalisé sa thèse dans le laboratoire du Pr Jean Girard où elle se familiarise avec le métabolisme et la physiologie. En 1993, elle rejoint le laboratoire du Dr Marc Magnuson, à Vanderbilt University (Nashville, USA) où crée un locus conditionnel, via le système Cre-LoxP, pour le gène de la glucokinase, une enzyme clé du métabolisme glucidique. Par cette approche, elle explore la fonction spécifique de la glucokinase dans les cellules ß du pancréas et dans les hépatocytes et démontre son importance dans la détection du glucose. Elle est recrutée chargée de recherche au CNRS en 2000. Ses travaux de recherche visent à étudier le rôle du foie dans le contrôle de l'homéostasie énergétique et à comprendre, en particulier, les mécanismes moléculaires impliqués dans la physiopathologie des hépatopathies métaboliques. Depuis 2014, elle co-dirige avec Tarik Issad, l’équipe « Signalisation du Glucose et de l’Insuline, Glucotoxicité ».
Lauréate de plusieurs prix, dont la médaille d’argent du CNRS en 2015, Catherine Postic est auteure de plus de 110 articles, de plusieurs chapitres de livres, éditoriaux et articles de synthèse. Elle est depuis plusieurs années membre du comité éditorial de journaux scientifiques (J HEP Reports, Cell Reports, J Clin Investigation). Elle est nommée membre du Comité Scientifique Spécialisé (CSS) 3 INSERM de 2012 à 2016, du Conseil Scientifique de la Fondation pour la Recherche Médicale de 2018 à 2022 et de la Section Physiologie, Vieillissement, Tumorigènese du CNRS de 2021 à 2025. En 2024, elle devient présidente du Conseil Scientifique de la Société Francophone du Diabète.
De 2022 à 2024, Catherine Postic est co-directrice avec Ralf Jockers de l’Axe Endocrinologie et Métabolisme. En 2025, elle devient directrice adjointe de l'Institut Cochin.
Yannick Allanore, directeur adjoint
Yannick Allanore est professeur de rhumatologie à l'Université Paris Cité et directeur du service académique musculo-squelettique des hôpitaux Paris Centre.
Yannick Allanore obtient son doctorat en 2004 dans le département de biochimie de l'hôpital Cochin sur le rôle du stress oxydatif dans la sclérose systémique (SSc), une maladie auto-immune rare. Il rejoint l'hôpital Necker en tant que post-doctorant en 2005 où il développe plusieurs projets sur l'immunogénétique dans la SSc. En 2010, il rejoint l'Institut Cochin dans le cadre d'un programme ATIP-AVENIR. Depuis 2018, il dirige une équipe travaillant sur la pathogenèse des maladies fibro-inflammatoires et étudie des biomarqueurs et des candidats médicaments de ces maladies, à l'aide d'une plateforme de modèles animaux connexes et complémentaires. En 2022, il est nommé directeur adjoint de l'Institut Cochin.
Le professeur Allanore est membre de plusieurs organismes professionnels, dont la Société française de rhumatologie et l'American College of Rheumatology. Il est l'ancien président élu (2013-2019) du groupe européen d'essais et de recherche sur la sclérodermie (EUSTAR). Il est membre du comité directeur de la World Scleroderma FOUNDATION. Il a publié plus de 450 articles et a été rédacteur en chef de plusieurs ouvrages.
Noémie Marrant, secrétaire générale
Noémie Marrant a une double compétence en ressources humaines et gestion des administrations. Elle a construit sa carrière au sein de structures hospitalières et dans le monde de la recherche académique.
Noémie Marrant est diplômée d'une maîtrise administration économique et sociale option ressources humaines et d'un DESS cadres des organisations du secteur social, de l'université Paris-Panthéon-Sorbonne. Après avoir débuté sa carrière en 2006 au sein de l'hôpital Bicêtre où elle a exercé des fonctions d'adjoint au DRH puis de cadre administratif de pôle, elle a découvert le monde de la recherche en intégrant l'ANRS en 2009. Par la suite, elle a assuré des fonctions de responsable des ressources humaines du personnel médical de l'hôpital Maison Blanche (GHU Paris psychiatrie et neurosciences) avant de devenir Secrétaire générale de l'Institut Cochin.