Rana el Masri est post-doctorante au sein de l’équipe « Signalisation des cellules immunes et infection rétrovirale » de l’Institut Cochin. Elle étudie les altérations cellulaires et moléculaires qu’entrainent des mutations découvertes chez des patients présentant des pathologies cutanées rares. Elle essaie de comprendre les mécanismes par lesquels les défauts génétiques des patients, atteints de maladies cutanées et de développement rares, causent leurs symptômes tels que des asymétries faciales ou encore des défauts de pigmentation. L’objectif de ses recherches est de proposer une stratégie thérapeutique innovante afin de traiter ces patients et de répondre à un besoin thérapeutique non satisfait.
Rana espère aujourd’hui être une inspiration pour les jeunes femmes qui souhaitent se lancer dans la science :
« Je suis la première personne et la seule femme de ma famille à avoir fait des études supérieures en science. C’est une chance pour moi de pouvoir inspirer les jeunes libanaises de mon entourage et les femmes en général à poursuivre leurs études scientifiques, à oser et à ne jamais abandonner leurs rêves. »