Projet

Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) sont parmi les récepteurs les plus polyvalents et constituent des cibles médicamenteuses majeures représentant 30 à 40 % des médicaments disponibles sur le marché. Environ 100 GPCRs sont orphelins et n'ont pas été associés à un ligand endogène, pourtant ils ont un potentiel thérapeutique important. Parmi ces récepteurs, notre laboratoire a cherché à identifier la fonction de GPR50, un RCPG orphelin, partageant une homologie de séquence élevée avec d'autres membres de la famille des récepteurs de la mélatonine. Des variants humains de GPR50 ont été liés à des maladies neurologiques telles que les troubles bipolaires et dépressifs majeurs mais peu de données existent sur ce nouveau récepteur. Nous avons révélé l’importance de GPR50 dans la signalisation de la leptine et nous avons récemment démontré le rôle protecteur du GPR50 contre le cancer du sein (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29572483/). Notre équipe a mis en évidence divers mécanismes originaux de régulation de la réponse biologique cellulaire par GPR50, impliquant l’interaction de GPR50 avec d’autres récepteurs (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16778767/; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17077864/; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29572483/), ou engagent le clivage protéolytique du large domaine intracellulaire de GPR50 qui migre vers le noyau pour réguler directement l’expression des gènes (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31900622/).
Notre objectif est de comprendre l’importance physiopathologique de GPR50 et de rechercher et développer de nouveaux médicaments thérapeutiques.
Ce projet est mené en collaboration avec les équipes de JS Silvestre/A Levoye (Inserm U970-PARCC), C Prunier (Saint-Antoine Inserm UMR_S 938), V Prévot (Inserm UMR-S 1172, Lille), Louis Casteilla (Restore, Toulouse), J. Selent (GRIB, Barcelona)

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