Élucidation des bases moléculaires de la composante métabolique de la maladie d’Alzheimer et développement de nouveaux outils technologiques

Projet

Les maladies liées à l'âge constituent l'un des principaux défis des sociétés modernes, à mesure qu'augmente l'espérance de vie. C’est le cas de la maladie d’Alzheimer (MA), la démence la plus répandue, touchant plus de 44 millions de personnes dans le monde. Les médicaments actuels pour traiter les patients atteints de MA visent à soulager les symptômes et à améliorer la fonction cognitive, mais ne peuvent ni arrêter ni retarder la progression de la maladie de façon satisfaisante. De nouvelles observations indiquent que la MA n'est pas seulement caractérisée par un dysfonctionnement neurologique mais également par des dysfonctionnements métaboliques. Des données récentes utilisant des médicaments antidiabétiques pour traiter les symptômes de la MA dans des modèles animaux ont montré des effets bénéfiques prometteurs sur la normalisation des déficits cognitifs. Ces résultats laissent espérer que l’amélioration des dysfonctionnements métaboliques chez les patients atteint de la MA pourrait constituer une nouvelle voie de recherche très prometteuse contre la MA.

Notre projet vise à explorer la composante métabolique en caractérisant l'impact des protéines associées à la MA (peptide amyloïde-bêta et protéines Tau) sur la fonction des récepteurs membranaires liées aux fonctions métaboliques, tel quels les récepteurs à l'insuline et à la leptine, deux hormones clés de l’homéostasie glucidique et énergétique de notre corps. Notre projet vise aussi à développer de nouveaux outils technologiques, comme des biosenseurs, qui pourraient être exploités pour le développement de test diagnostic et/ou de test des médicaments innovants pour enrailler la progression de la maladie.

Collaborateurs

  • Didier Rognan (Laboratoire d'Innovation Thérapeutique, UMR 7200, Strasbourg)
  • Vincent Prévot (Inserm UMR-S 1172, Lille)

Financements